Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirerS'y jeter à mourir tous les désespérésTes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoireÀ l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changentL'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur